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Bis bald Willibald

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5 juin 2007

Europäisches Jugendtreffen

Travail quand tu nous tiens ! Pour ceux qui veulent voir concrètement sur quoi je travaille, je leur propose le site de la rencontre européenne des jeunes (european youth meeting en plus classe évidemment), organisée par l'OFAJ sur initiative de la chancelière Angela Merkel qui aura lieu à Berlin fin juin :

www.europaeisches-jugendtreffen2007.eu

Je suis particulièrement fier de la rubrique "projets" que vous pourrez visiter. ça se voit pas forcément comme ça mais c'est beaucoup de travail pour faire un truc comme ça, croyez-moi. Ca se trouve il y aura même un blog de cette rencontre. Genial, oder ?

Je vous conseille de faire un petit tour sur les sites des différents projets, il y en a qui veulent vraiment le coup. Et ils seront tous à Berlin ! Party time !

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12 mai 2007

Hugo à Berlin

Les photos du voyage d'Hugo à Berlin (sur mon appareil mais bon, ça...) sont à voir dans l'album photo du même nom 2007.04.30 Hugo à Berlin dans la colonne de guache : Gendarmen Markt, Brandenburger Tor, Hackescher Markt, Charlottenburg, Potsdamder Platz, Sans-Souci, que des lieux de haut rang...

26 avril 2007

Elections présidentielles : les résultats des Français d'Allemagne

Les Français d'Allemagne ont eux aussi voté et les résultats sont assez impressionants :

http://www.botschaft-frankreich.de/article.php3?id_article=2452

Eh oui ! En Allemagne, Sarkozy n'aurait pas atteint le deuxième tour, Dominique Voynet aurait été la quatrième femme, devant Jean-Marie Le Pen, Philippe de Villiers aurait moins d'1% et F.Nihous à peine 0,12%. Quel beau pays que l'Allemagne. Vous pouvez aussi vous amuser à regarder les résultats bureau par bureau. Et là, ô divine surprise, Ségolène Royal atteint à Berlin presque la majorité absolue des voix dès le premier tour : 48%. Je vais peut-être rester en Allemagne, moi !

21 avril 2007

Présidentielles : j'ai peur !

J'ai peur :

- du slogan Travail, Famille, Patrie

- des théories basées sur de soi-disants fragilités génétiques

- d'une police qui se transforme en milice personnelle

- des Kärchers

- de la manipulation des chiffres

- des mensonges éhontés sur la mort de Zyed et Bouna et de la prétention parallèle d'"être du côté des victimes"

- quand on assimile les Musulmans à des tueurs de moutons

- pour les relations franco-allemandes quand j'entends : "La France n'a pas à rougir de son passé, elle n'a pas fait de génocide. Elle n'a pas crée la solution finale"

- de voir détourner l'argent des contribuables quand sont mélangés effrontément rôle de ministre et rôle de candidat

- de voir se battrent Steevy Boulay, Pascal Sevran de Doc Gynéco pour le Ministère de la Culture

- de la berlusconisation

- pour la liberté des médias

- pour la liberté de réunion de plus de 3 personnes en bas d'un immeuble

- pour la liberté de se promener sans avoir peur (et honte) de notre police et de nos Renseignements Généraux

- pour l'image de la France comme terre d'accueil

et puis j'ai peur que tout cela nous arrive quand même dans la gueule tout à fait démocratiquement.

Mais surtout j'ai peur d'avoir le choix entre ça et encore pire que ça au deuxième tour.

Donc, demain, il ne sera plus temps de tergiverser. Avec ou sans convictions, votons utile.

11 avril 2007

Rügen sans Caspar David Friedrich

Rügen. Rügen ? Rügen ! mais où cela peut-il bien se trouver ? Mais si, Rügen, c'est là où... bon, si vous séchez, c'est pas forcément une tare. Avant le week-end dernier, Rügen était pour moi connu pour 2 raisons : d'abord parce que Caspar David Friedrich y a peint un tableau (attention, c'était une des questions pour obtenir la nationalité allemande en Hesse, alors ça déconne pas) et ensuite parce que c'est là qu'il y avait eu le premier cas de grippe aviaire en Allemagne l'année dernière. Bref, la destination rêvée pour un week-end de Pâques. Rügen est donc une île qui se trouve au Nord-Est de l'Allemagne dans la mer Baltique, à quelques encablures de la Pologne et pas bien loin du Danemark. Mais elle est pas très éloignée de la côte (du côté de Stralsund pour ceux qui ont une carte allemande de la BPB affichée chez eux !) donc elle est reliée à la terre ferme par un pont (on y reviendra plus tard). J'ai mis une petite carte dans l'album photo correspondant.

Bref, Rügen, 3h30 pour y aller (dont 45 minutes pour quitter Berlin, sans bouchons ni perdage ! c'est un peu grand cette ville!). Là-bas arrivée à l'hôtel, à Breege. L'hôtel n'est pas près du port, il est dans le port. Donc 12 bons mètres de la porte jusqu'à la mer. Paysage sympathique du coup. Mais un vent à vous décorner les boeufs. Evidemment, impossible de passer à côté de la (seule?) attraction de Rügen : les falaises de craie (les fameuses que Caspar David Friedrich a peint). Pour y arriver, un parking à 5 euros (sympa!), 3 kilomètres de marche à pied dans une fôret ma foi très rafraichissante et 400 marches. Bon, si on veut monter sur le Konigstuhl (LA falaise de toutes les cartes postales), il faut repayer. Mais pour descendre (puis remonter) les 400 marches vers la plage, c'est gratuit. C'est l'avantage. Puis gemütliches Pik-Nik sur la plage. On aurait bien assister au Osterfeuer de Sassnitz (un peu le feu de la Saint-Jean de Radon!), coutume ma foi fort bucolique. Mais bizarrement quand il se met à pleuvoir, c'est moins tentant. Mais Sassnitz a un très joli centre ville et des pavés à vous faire décoller le bas de caisse d'une Peugeot 106.

Le lendemain, lundi de Pâques, visite du château de Ralswiek qui accueille, selon des sources proches de l'enquête un espèce d'Intervilles, une reconstitution d'une bataille de pirates (avec des vrais bateaux sur la vraie mer) et des maisons reconstruites d'époque. Puis arrive le pont de Rügen. Comme je l'ai dit, Rügen est relié au continent par un pont. Pas surélevé. Qui du coup doit s'ouvrir toutes les 20 minutes pour laisser passer les bateaux. C'est là qu'on s'aperçoit que tous les touristes du Nord de l'Europe s'étaient rendus à Rügen pour le week-end de Pâques. 25 km de bouchons sur une île qui doit compter en tout et pour tout 15 km de bitume (bon, j'exagère un peu). Ca fait plaisir. Mais du coup, ça oblige à fair une pause à Stralsund où se mélangent la vielle ville rénovée de toute beauté et la vielle ville pas rénovée, laissée à l'abandon avec des maisons en train de s'écrouler, moins de toute beauté. Etrange. Les Länder de l'Est auraient-ils quelques problèmes financiers visibles ?

Le week-end de Pâques, cela permet de voir Eier ... !!!

Les photos sont disponibles dans l'album 2007.04.07 Rügen

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30 mars 2007

Free Hug

Le Free Hug, mais qu'est-ce que ça peut bien être ? L'origine du free hug remonte à la nuit des temps. On estime son apparition à longtemps avant Jésus Christ. Adam, alors qu'il avait été traumatisé en regardant Requiem for a dream, se serait réfugié dans les bras d'Eve pour obtenir un free hug réconfortant. Brutus lui-même aurait proposé un free hug à son père pour l'attirer avant de le poignarder.

Le free hug, littéralement câlin gratuit, cette technique ancestrale a été réinventé par Juan Mann. Ce jeune homme s'est présenté dans les rues de Sydney avec une pancarte "free hug" et donnait des câlins gratuitement aux personnes qui venaient vers lui. Un remède contre l'Affektivitätsmangel en quelque sorte.

Ces scènes d'effusion sentimentale ont été filmées et diffusées sur YouTube (lien : http://www.youtube.com/watch?v=vr3x_RRJdd4 ). Depuis cette vidéo est une des plus populaires du Web et a été vue aujourd'hui (j'aurais bien dit au jour d'aujourd'hui, mais en fait non) plus de 12 millions de fois. Pas mal pour ce film de 3 minutes 30. Un chiffre à faire pâlir les grands succès du cinéma que sont Titanic, Taxi 4, Jeanne d'Arc ou Saint-Cyr.

Cette popularité a crée une nouvelle mode et les campagnes de Free Hugs se déclinent dans tous les pays. Ainsi on peut désormais trouvers sur le Web des vidéos de jeunes gens offrant gratuitement des câlins devant le Centre Pompidou, devant l'AlexanderPlatz, à Tokyo, etc. Cependant ces campagnes de Free Hugs font parfois face au refus des autorités, car certaines fausses-manifestations de générosité était le prétexte pour dévaliser les pauvres passants.

Tentons maintenant d'extrapoler les possibilités offertes par ces élans de générosité. Pourquoi ne pas organiser une action "câlins gratuis" à la Gare du Nord ? Peut-être serait-ce contraire aux ordres du Ministre de l'int... euh du chef de brigade...euh du candidat, pardon. D'après les dernières nouvelles, François Bayrou aurait aussi proposé que droite et gauche se fassent des câlins gratuits mais j'en ai pas trouvé de traces sur YouTube. Du coup, il aurait perdu 1,3% à un des 23 sondages publiés de jour-là.

26 mars 2007

Europafest - Berlin

Cela ne vous aura pas échapper, l'Union Européenne a fêté hier ses 50 ans. Pour nous, le fait que l'UE existe est quasiment une évidence. Pourtant il a en a fallu du courage politique (mais qu'est-ce que ça peut bien être ?) pour réunir les ennemis d'hier autour d'une même table pour lier leurs destins, en ce jour du 25 mars 1957 à Rome. Aujourd'hui pour nous, c'est la liberté de voyager sans se rendre compte que nos parents, et a fortiori nos grands-parents n'ont pas bénéficié des mêmes privilèges, c'est pouvoir apprendre plusieurs langues étrangères et les pratiquer, c'est pouvoir étudier en Bavière ou ailleurs, c'est pouvoir habiter au Hackescher Markt, en plein dans Berlin-Est. Mes parents auraient-ils pu y croire le jour de ma naissance ?

L'Europe donc fêtait ses 50 ans à Berlin. Pour le côté officiel, tous les chefs d'Etat étaient présents. C'était le dernier sommer européen de Chirac et il a eu droit à une chope de bière du 18e siècle pour son départ. Sympa non ? Il est d'ailleurs intéressant de s'imaginer les actuels candidats français à la table du Conseil européen en juin prochain. Pour euphémiser, disons qu'ils n'ont pour l'instant pas éclaboussé la campagne de leur compétences en matière européenne. Le mari d' Angela Merkel a eu l'honner d'offrir une petite visite guidée aux 26 femmes de chefs de gouvernement, pendant que sa femme en tailleur orange se faisait tirer le portrait avec 26 collègues en costard-cravate.

Pour ce qui est des festivités, après l'opération "Wege der Schönheit" par les musées berlinois, la nuit du samedi 24 était consacrée à l' "Europäische Clubnacht". Le principe est simple, une trentaire de discos devaient représenter un pays européen avec groupes et  DJ's venus des quatre coins de l'UE. Sur l'amicale invitation de Claire (Eichstätt-Connection for ever), je me suis mis à suivre un petit groupe d'Européens qui en tant que tel, avait les honneurs de la ZDF, la 2e chaîne allemande. Comme ce petit groupe était représentatif de la nouvelle génération, européenne, mobile, polyglotte, cool, relax, Hexomil, on a été trimbalé de disco en disco, avec musique finlandaise, polonaise, française... C'était ma foi fort sympathique même si j'ai pu avoir l'auto-confirmation que j'avais toujours pas le don d'un John Travolta. Pour ceux qui sont fans, le reportage est disponible (pendant une semaine) sur le site de la ZDF, rubrique heute journal, édition de 21 : 45. On peut y admirer Claire (Eichstätt-Connection for ever) livrer ses impressions sur sa place dans l'Union !!! Lien : http://www.zdf.de/ZDFde/inhalt/0/0,1872,1021120,00.html

Le lendemain après-midi , je me rends vers la Brandenburger Tor en empruntant Unter den Linden. Et là, je m'balladais sur l'avenue, le coeur ouvert à l'inconnu, j'avais envie de dire bonjour à n'importe qui. N'importe qui, ce fut... Steinmeier. Tiens ! oui ! Le ministre des Affaires Etrangères allemand se promenait comme ça, les mains dans les poches avec juste un garde du corps et ce qui ressemblait à un attaché de presse. Tous les passants, surpris, disaient à leurs voisins : "Guck mal ! der Aussenminister !" Et lui, goguenard, "Na ? grüss dich". Incroyable. Bizarrement, je sais pas pourquoi, je vois pas nos amis politiques français dans la même situation. Ou alors, ils (je ne vise personne, suivez mon regard) appellent 20 gardes du corps, des passants sélectionnés sur casting et 50 journalistes intègres pour montrer à quel point c'est tout naturellement et en toute sincérite qu'ils vont à la rencontre de la France d'en bas.

Arrivés à la Brandenburger Tor, concerts jusque dans la soirée. Monrose, les L5 allemands (c'est vraiment dommage, mais je les ai raté), le Blue Man Group, l'orchestre de la Bundeswehr, Babylon Circus (Guten euh Abend Berlin. Icheuh sprecheuh nur ein bisschen deutscheuh ! Du coup, forcément, ils ont conquis le coeur des Allemands) et... Joe Cocker, la tête d'affiche qui a amené tout Berlin pour... 7 bonnes minutes de concert. Comme on dit chez nous : sympa. Après, apothéose, le feu d'artifice sur la Brandenburger Tor, en bleu et or. Pour le symbole, c'était assez grandiose. 100 000 personnes à écouter l'hymne européen, de la musique venue de toute l'Europe, Est et Ouest, exactement à l'endroit même où se trouvait le mur de Berlin ! ça donne envie de pas avoir à mettre son drapeau français à la fenêtre tous les 14 juillet et à plus forte raison, ça donne envie de pas se gargariser sur l'identité nationale.

17 mars 2007

Süddeutsche Zeitung - Here we are

Grâce à des informateurs qui, apparemment lisent le SZ de fond en comble (merci Sarah D.), j'ai eu vent de notre célébrité nouvelle. En effet, cette bible bavaroise qu'est le SZ consacre une belle demi-page à notre cher et tendre double-cursus, dans sa rubrique "Beruf und Karriere". Une demi-page où est explique comment les petits veinards qui font partie de ce double cursus vont avoir un tapis rouge pour une carrière en or. Ils expliquent comment on est tous super germanophile et/ou francophile et comment c'est dur parce qu'il faut bosser beaucoup (pour ceux qui en doutaient encore). Comme de bien entendu, petits interviews à la clé. Honneur à la hiérarchie, le Prof. Klaus Schubert intervient en premier, puis ladys first, Christine Strasser. Vient ensuite notre cher Mathieu "erster französischer Student" qui se voit continuer son petit bonhomme de chemin dans les cocktails bruxellois. Puis Andreas Ludwig, notre délégué. Voilà, voilà, petite comparaison entre les systèmes scolaires rennais et eichstättois et une conclusion pour dire que tous les employeurs voudront de nous...

A noter quand même, une magnifique photo des Pionniere devant la Bib, signée Thomas Körbel.

L'article est disponible sur le site de la SZ, mais il faut être abonné. Sinon, il est lisible (si, si, promis) et gratuit dans l'album photo dans la colonne de gauche : "2007.03.17 article SZ", ou directement à l'adresse http://willibald.canalblog.com/albums/2007_03_17/index.html

15 mars 2007

Erasmus wird 20

arton1232_151x20820 ans d'Erasmus ! Genial ! Le programme d'échange entre les universités européennes mis en place par la commission fête cette année ses 20 ans. Qui a vécu cette expérience, que ce soit à Eichstätt (ah Eichstätt...), Berlin, Castellon, Istanbul, Bruxelles, Madrid, Rennes, Rome, Stuttgart, Toronto, Marburg sait que ça vous change une vie radicalement. Combien de scénari à la Xavier dans l'Auberge espagnole ? Tout le monde se reconnaît dans ce brave gars qui cherchent de nouvelles perspectives (au sens architecturale du terme) dans une ville inconnue puis arrivent les ingrédients de base : incompréhension linguistique, incompréhension universitaire, mais surtout rencontres internationales, partys en veux-tu en voilà, visites en tous genres, études de langues, découverte de toutes les différences culturelles qui éloignent et/ou rapprochent...

Quel bilan tirer de ce vingtième anniversaire ? Sans aucun doute, Erasmus est le programme le plus populaire de l'Histoire de l'Union Européenne. C'est celui qui a su faire aimer l'Europe à toute une génération. Il n'a encore rien été inventé de mieux pour découvrir nos voisins de façon massive. Preuve que la Commission est consciente de ce succès incomparable, elle continue à financer ce projet au bout de 20 ans alors qu'elle est censée aider les projets innovants au moment de leur lancement. Aujourd'hui, une expérience à l'étranger est même devenue quasiment indispensable dans certains domaines d'études, voire obligatoires dans certains cursus. Chaque année voit fleurir les cursus bi voire tri-nationaux (ein bisschen bi schadet nie).

Les statistiques publiées par la Commission sont intéresssantes à décortiquer, notamment la liste des universités populaires en 2004/05 (belle année pour partir à l'étranger) : 1 Espagne, 2 Espagne, 3 Espagne... en tout 8 universités ibériques dans les 9 premières, à commencer par Grenade, puis Madrid, Valence avant afin Bologne en 4e position. Berlin est 15e et la France... bah pas dans les 20 premiers en tout cas.

Sur les 20 ans, les Français et les Allemands sont ceux qui sont le plus partis, la grande majorité attirés par le Sud. Qui pourrait en effet avoir l'idée d'aller explorer la forêt bavaroise ?

Quelles sont les perspectives de ce jeune homme de 20 ans qu'est Erasmus ? Comme tout jeune homme, il va rapidement être fauché. En effet, il serait temps que les Etats prennent en charge ce programme qui est pour l'instant financé par la Commission. Or le financement devient le point faible de ce système. Le bourse de mobilité est substantielle mais insuffisante. Ce qui implique que souvent les familles doivent mettre la main à la poche, ce qui forcément crée une sélection. Ce sont les étudiants qui ont les moyens qui peuvent avoir la chance de donner une meilleure image de leur cursus. "Plus on a de tunes, plus on a de tunes". Les différences entre les destinations sont également peu prises en compte dans la répartition des bourses de mobilité. Pourtant entre Londres et Eichstätt, entre Oslo et Ljubjana, entre Edimbourgh et Wroclaw, bon, comment dire ? voilà.

On verra si nos amis les candidats oseront parler de politique européenne, en dehors de leurs meetings à Strasbourg. Pourquoi pas un ministère de l'immigration estudiantine Erasmus et de l'identité européenne ?

Lien sur le communiqué de l'UE sur Erasmus : http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=MEMO/06/467&format=HTML&aged=0&language=EN&guiLanguage=fr

12 mars 2007

ARTE - toute toute première fois

Bon, je me la pète grave, j'ai fait mon apparition à la TV nationale, voire internationale puisque diffusée en France et en Allemagne. Un grand rôle de composition comme on aimerait en voir plus souvent :

à voir (jusqu'à demain, jeudi 20h) à l'adresse suivante : http://www.arte.tv/fr/semaine/1239290.html

11 mars 2007

Alexanderplatz

Quelques nouvelles photos dans l'album Berlin, épisode II. Il s'agit de l'Alexanderplatz, qui comme chacun sait n'est pas la place de la Fernsehturm. Néanmoins, on voit quand même très bien la Fernsehturm de (de = à partir de, et non pas de = possession) l'Alexanderplatz. Il faut savoir que, au début du siècle, l'"Alex" pour les intimes était le centre névralgique de la ville. Aujourd'hui moins, mais un peu quand même. Bref, on y rajoutera une petite freque interessante sur un bâtiment nommé "maisons des professeurs". Une belle vision de l'enseignement en DDR, à voir pour tout ceux qui y sont déjà ou qui veulent y entrer. Enfin, l'horloge universelle Urania. Comme ça, si on veut savoir quelle heure à Anchorage on peut le savoir. D'ailleurs, je me suis demandé ce qu'il y avait à Anchorage à part un fuseau horaire. C'est vrai, jusque-là, je n'ai entendu ce nom que pour savoir que cette ville représentait le x-ième méridien. Donc, message à ceux qui veulent des tours du monde, passez donc par Anchorage me dire ce qu'il y a là-bas.

11 mars 2007

ARTE

Une semaine à ARTE. Je viens de recevoir aujourd'hui un mail de quelqu'un qui m'a dit que certains "tueraient pour avoir un stage à ARTE". Oui mais non. Il est certain que j'ai eu l'honneur, dès le premier jour d'être mis directement dans le bain : "Tiens, m'annonce la directrice, ça te dirait de me suivre pour la visite de Ségolène à Berlin". Quoi ? Ségo ? LA Ségo ? Hier in Berlin ? dis-moi pas que c'est pas vrai ? Je répond d'un ton faussement détaché : "Oui, pourquoi pas". Bon, alors petites recherches sur Ségo, Airbus, les régions, EADS, tac tac tac. Le soir même (j'avais oublié que les journalistes travaillaient surtout le soir en fait), visite de Ségo aux "Français de l'étranger". Une bonne 300aine de personnes réunies par la section PS de Berlin. L'occasion de voir comment se passe un tournage : Mise en place dans la salle, puis attente à l'entrée de l'hôtel, attente, attente puis attente. Dégainage de caméra dès qu'une voiture arrive. Mais non, alors attente. Et là, elle arrive ! Bousculade monstre... hop hop on la suit jusqu'à la scène, bousculade. hop hop hop, on se remet en place pour filmer. Et là discours de Ségo. hop, petits plans de coupe. Elle sort, bousculade. Elle revient pour une conférence, bousculade. Elle a fini.

Mais bon, elle était quand même venu là pour voir Merkel surtout et Müntefering aussi. Mêmes bousculades à chaque fois. Même constraste entre les journalistes allemands qui arrivent une demi-heure avant et qui se placent bien et les journalistes français qui arrivent 2 minutes avant et qui prennent le premier rang, non faut pas déconner quand même.

Mercredi-jeudi-vendredi, recherches sur certains sujets à creuser : santé, religion, Europe, société civile.

Jeudi soir, attention de chez attention : le rédacteur culture me dit : "tiens, tu me ferais bien l'interview cet après-midi". Moi, d'un air faussement calme : "ah oui, gern". Flippage intérieur. Puis 30 minutes avant de partir : "En fait, tu vas faire tout le reportage". Moi, d'un air qui commence vraiment à pas cacher mon flippage intérieur : "Oui. D'accord... euh... qu'est-ce qui faut faire ?". Bon tac tac tac RDV avec MA team (bonjour !), caméraman et preneur de son, rencontre avec l'attachée de presse qui sait pas vraiment si c'est à moi qu'elle doit s'adresser, prise de vues, puis interview du commissaire de l'exposition Brassaï (le photographe-dessinateur-sculpteur...). Pouf. Mais le résultat est là : Mercredi soir (le 14), 20h, je fais mes grands débuts à la télévision. Non, je me la pète pas. Mais, tous à vos magnétos, Serge.

6 mars 2007

Berlin-Stadt des Friedens

Profitant des quelques éclaircies du week-end, j'en ai profité pour visiter les quelques pâtés de maison au Nord de chez moi, le côté Est de la force. Il n'y a pas à dur, il y a quand même une architecture soviétique. Ces grandes artères, à 6 voies... vides, ces longues rangées de fenêtres toutes identiques qui cachent une aussi longue rangée de bureaux. Enfin, j'espère parce que j'aimerais pas habiter là-dedans. Bref, je passe près du Palace de la République. une fois n'est pas coutume, les Berlinois ont trouvé un magnifique jeu de mots pour ce bâtiment qui lui n'a rien de magnifique. Le "Palast der Republik" est devenu "Balast (Balast = fardeau) der Republik". Jeu de mots. Bon, non, mais c'est un peu drôle quand même.

Juste derrière, deux grands reliefs représentants Karl Marx et Karl Liebknecht. J'y reviendrai mais en gros, c'était un des grands révolutionnaires du début du siècle, leader du mouvement Spartakus.

Si on continue un peu on arrive sur la Fischerinsel qui est un endroit un peu bucolique. Si, si, bucolique, j'insiste même si ce mot est quelque peu dévoyé. De jolies petites façades avec vue sur le fleuve, ça change des blocs de béton d'en face. Architecture différente aussi pour l'ambassade de Chine qui se trouve là. Un énorme bâtiment de verre avec un dragon rouge à l'entrée. En retraversant le pont, on se dirige vers le Molkenmarkt, là où se trouve l'OFAJ dans le fameux palais Scherin. Cela juste derrière la Rathaus, qualifié de rot, non seulement parce qu'elle est rot mais en plus parce qu'elle est rot. eh oui, vraiment, qui aurait cru les Berlinois aussi spirituels ? Cette Rathaus donc donne sur l'Alexanderplatz que tout le monde connaît parce que c'est là que se trouve la Fernsehturm qu'on voit sur toutes les cartes postales. En remondant la Spandauer Strasse, le temps qu'un Français me demande son chemin en anglais (je sais pas pourquoi, on reconnaît toujours un Français qui parle une langue étrangère), et nous revoilà sur le Hackescher Markt, im Zentrum der Macht.

Les photos sont dans l'album de gauche Berlin Episode II

4 mars 2007

Heidi Klum et le football

Qui aurait cru que ca allait ensemble ? Pro Sieben évidemment. Sport Sex and Scandal. Que demander de plus ? En effet, étant les Regenschauer berlinoises, je me suis mis á regarder la télé. Pas du tout par voyeurisme mais bien pour parfaire mon étude de la société allemande, je suis tombé (par hasard le plus complet) sur l'émission suivante : Germany's next top model, qui apparemment en est à sa deuxième édition. Le principe est simple : 16 000 filles inscrites, 100 sélectionnées et puis voilà, elles vont etre éliminées petit à petit par un jury présidé par Heidi Klum, l'icone allemande (eh oui, c'est plus Claudia Schiffer, il faudra s'y faire, ouah, ca rime). Pour le coté scandale, l'émission avait défrayé la chronique l'année dernière quand la blonde Heidi avait renvoyé une jeune mannequin en herbe à ses chères études sous prétexte qu'elle était trop grosse alors que ses proportions semblaient pour le moins élancées.
Pour le coté Sport, nos 100 jeunes filles, pour la première, devaient défiler sur la pelouse du Borussia Dortmund devant 70 000 spectateurs (étant les résultats de leur équipe, ca leur fera un peu d'animation, il faudrait peut-etre penser à faire ca au Parc des Princes...). Evidemment, d'abord en short, puis en bikini représentant des ballons de football. Une chorégraphie digne de Kamel Ouali qui consistait à marcher jusqu'au milieu de terrain puis faire demi-tour. Pourtant certaines ont oubliés de revenir. Ben oui, on s'improvise pas professionnelle de la chorégraphie comme ca. Pour faire un gala tous les mois de juin sur la scéne du theatre d'Alencon, y a encore du boulot.
Bref, tous les elements réunis pour faire péter les scores d'audience. Mais Pro Sieben, reniflant le bon filon, ayant décidé de passer une pub de 10 minutes toutes les 2 minutes, ca devient rapidement très pesant. Heureusement une chaine concurrente passait à ce moment-là un très bon Steven Seagall...

1 mars 2007

Hackescher Markt

A y est, j y suis ! Bon, ca a un peu duré parce que, d abord bah il pleuvait, du coup les gens ils ont des accidents et je me suis tapé 9 heures de route. Mais j y suis arrive au Hackescher Markt. Bon, la il faut oublié la voiture parce que sur les trottoirs, il y a un panneau stationnement interdit tous les 30 centimetres. Grace a mes deux sherpas qui se sont sacrifiées pour m aider (re-grand merci, möge die Macht mit Ihnen sein), j etais installé en deux coups de cuillère à peau. Il est genialement situé. Plus central, il aurait fallu que je loue la Fernsehturm de l Alexanderplatz. Et encore, je suis pas sur que j aurais ete gagnant. Donc, voila, tout ce qui est possible et inimaginable est a proximite (les journaux, et ca c est important, sont a 2 metres de la porte d entrée. Total der Fuss) et il y a meme des Frauen für gewisse Stunde qui essayent de m alpaguer des le premier soir. Mais je ne suis pas un garcon facile. Non non non. J ai vérifié des que je suis arrivé, Spülmachine, Waschmachine et Balkon, tous les gars, tous les gars du village étaient lá, lá, lá. Total der Fuss, wieder. Internet, lui-meme en chair et en os, devrait etre lá la semaine prochaine. Bonjour ! Ca donne envie d aller bosser, ca...

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