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Bis bald Willibald
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11 mars 2007

ARTE

Une semaine à ARTE. Je viens de recevoir aujourd'hui un mail de quelqu'un qui m'a dit que certains "tueraient pour avoir un stage à ARTE". Oui mais non. Il est certain que j'ai eu l'honneur, dès le premier jour d'être mis directement dans le bain : "Tiens, m'annonce la directrice, ça te dirait de me suivre pour la visite de Ségolène à Berlin". Quoi ? Ségo ? LA Ségo ? Hier in Berlin ? dis-moi pas que c'est pas vrai ? Je répond d'un ton faussement détaché : "Oui, pourquoi pas". Bon, alors petites recherches sur Ségo, Airbus, les régions, EADS, tac tac tac. Le soir même (j'avais oublié que les journalistes travaillaient surtout le soir en fait), visite de Ségo aux "Français de l'étranger". Une bonne 300aine de personnes réunies par la section PS de Berlin. L'occasion de voir comment se passe un tournage : Mise en place dans la salle, puis attente à l'entrée de l'hôtel, attente, attente puis attente. Dégainage de caméra dès qu'une voiture arrive. Mais non, alors attente. Et là, elle arrive ! Bousculade monstre... hop hop on la suit jusqu'à la scène, bousculade. hop hop hop, on se remet en place pour filmer. Et là discours de Ségo. hop, petits plans de coupe. Elle sort, bousculade. Elle revient pour une conférence, bousculade. Elle a fini.

Mais bon, elle était quand même venu là pour voir Merkel surtout et Müntefering aussi. Mêmes bousculades à chaque fois. Même constraste entre les journalistes allemands qui arrivent une demi-heure avant et qui se placent bien et les journalistes français qui arrivent 2 minutes avant et qui prennent le premier rang, non faut pas déconner quand même.

Mercredi-jeudi-vendredi, recherches sur certains sujets à creuser : santé, religion, Europe, société civile.

Jeudi soir, attention de chez attention : le rédacteur culture me dit : "tiens, tu me ferais bien l'interview cet après-midi". Moi, d'un air faussement calme : "ah oui, gern". Flippage intérieur. Puis 30 minutes avant de partir : "En fait, tu vas faire tout le reportage". Moi, d'un air qui commence vraiment à pas cacher mon flippage intérieur : "Oui. D'accord... euh... qu'est-ce qui faut faire ?". Bon tac tac tac RDV avec MA team (bonjour !), caméraman et preneur de son, rencontre avec l'attachée de presse qui sait pas vraiment si c'est à moi qu'elle doit s'adresser, prise de vues, puis interview du commissaire de l'exposition Brassaï (le photographe-dessinateur-sculpteur...). Pouf. Mais le résultat est là : Mercredi soir (le 14), 20h, je fais mes grands débuts à la télévision. Non, je me la pète pas. Mais, tous à vos magnétos, Serge.

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