Dreiflüsse-Affäre
Les premiers flocons ne nous ont pas empêché de reprendre la route pour continuer notre tour de Bavière. L’étape de ce week-end : Passau, à l’Est de la Bavière, à la frontière autrichienne.
Ainsi, dès l’aube, à l’heure où la campagne est blanche depuis deux jours, ma fière et verte monture nous emmenait vers de nouvelles aventures. Passau a cette particularité de se trouver au point d’affluence de trois fleuves : le Danube, l’Inn et l’Ilz. Cette particularité en entraînant une autre : les inondations nombreuses et souvent particulièrement spectaculaires (la dernière importante ne datant que de trois ans). Ce samedi, ces trois fleuves étaient étonnamment surpeuplés. En effet, une source officieuse qui a préféré garder l’anonymat, nous a expliqué le pourquoi de la présence de si nombreux Allemands dans l’eau alors que le mercure était plus proche du minus que du bonus. Apparemment, ils s’agissaient de sauveteurs en mer (ou en fleuve) venus de toute l’Allemagne pour une petite baignade de 2, 6 ou 7 kilomètres dans les eaux passauiennes. Ce serait devenu un sport très prisé outre-Rhin. Bien évidemment, tous (y compris et surtout les spectateurs) se réchauffent autour d’un petit verre de Glühwein.
L’architecture de la vielle ville est très sympathique, proche de celle que l’on peut observer à Salzbourg avec sa cathédrale XXL, son château adossé à la colline, et caetera pp.
En aparté, pour les passionnés d’architecture, Eichstätt a été désigné par des sources au-dessus de tout soupçon « Mecque de l’architecture moderne sans compromis » (Guide Vert de l’Allemagne, Paris, 2004, Hachette, 186p.).
Après les visites frigorifiées d’une « Votivikirche », du château, du H et M et du magasin de jouets (avec un Monopoly bavarois !), notre fière et verte monture nous a ramené vers la fière et (désormais et pour au moins 3 mois ) blanche Eichstätt.