Et lux non fit...

Ce cher Willibald a aujourd'hui fait passer Eichstätt sous ses fourches caudines. Mécontent des luttes intestines à la CSU pour savoir qui va succéder à Stoiber à la présidence du parti, il avait depuis une semaine déversé sur Eichstätt son habituel brouillard que les romantiques d'ici interprètent comme un "flou artistique permanent".  Ce que moi j'interprète comme un brouillard épais, tenace, quotidien et propice à la dépression. Mais aujourd'hui, le grand Edmund a décidé de quitter le nouveau gouvernement de coalition pour revenir en Bavière ("ich gehe heim"). Du coup, la colère de Willibald s'est abattue. Alors que je lisais tranquillement un article sur Arthur (pas celui de la table ronde, celui de l'écran carré) dans le Nouvel Obs à la bibliothèque, paf, nuit. Noir. Rien. Le néant. Quel dommage, au milieu d'un article sur Arthur. Par un rapide coup d'oeil à travers les fenêtres de la bibliothèque, il est apparu que tout Eichstätt était plongé dans le noir. Blöd.

Heureusement, après... une heure de dîner froid aux chandelles, Willibald a jugé que la Bavière avait compris la lecon. Et lux fit.

PS : par souci de vitesse d'Internet, je ne vous livre pas de photo d'Eichstätt où on voit rien dans le noir. Mais je vous laisse imaginer