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Bis bald Willibald
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20 février 2007

Etudiants de tous les pays...

Réseautidez-vous !

"Faire du réseau", voilà une problématique bien intéressante. Pour les jeunes étudiants qui vont bientôt découvrir les affres du monde du travail, quelle peut être la signification de "faire du réseau" ? Un élément de réponse peut être apporté par le site allemand StudiVZ. Ce nom renvoit à StudiVerzeichnis, qui est le catalogue de cours que reçoit chaque étudiant en début de semestre. Studi VZ est une plate-forme Internet qui permet aux étudiants allemands (plus les pièces rapportées que sont les Erasmus !) d'inscrire leurs profils (nom, université, âge, hobby, éventuellement photo...) et ainsi d'entrer en réseau selon différentes affinités : universitaires d'abord , sportives, culturelles, musicales, et caetera, et caetera. Ainsi le principal critère de classement est l'université, puis il est possible de créer des groupes en tout genre : type les-ceux-qui-courent-le-dimanche, les-ceux-qui-aiment-bien-Dawson's-Creek, les-ceux-qui-adorent-Angela-Merkel, les-ceux-qui-détestent-Angela-Merkel, les-ceux-qui-ont-été-au-Kindergarten-du-fin-fond-de-la-Gundekarstrasse, les-ceux-qui-sont-nés-le-même-jour-que-moi. Enfin voilà, toute une palette de joyeuses communautés en tout genre. Normalement, vu le nombre de groupes, chacun y trouve son compte. Pour faire du réseau, on peut inviter les gens à devenir ses "amis", ou, si on veut y aller  plus lentement, on peut d'abord les "gruscheln". Pour les férus de traduction, ce mot n'a absolument aucune signification. Il est laissé à la libre interprétation des utilisateurs du site. En gros, il s'agit d'envoyer un petit signal de salutations.

Aujourd'hui, ce site connaît un succès monstre en Allemagne et compte plus d'un million de membres. Comme de bien entendu, cela attire aussi convoitises et critiques. Le site est dénoncé comme une "pâle copie" d'un modèle américain, FaceBook. Il a dû aussi subir des attaques répétées de hackers et last but not the least, il est en train de se dépatouiller pour des affaires de protection des données.

Autre preuve de ce succès, le modèle s'est exporté au-delà du Rhin, des Alpes et de l'Oder-Neisse (ah... l'Oder-Neisse!). Il existe donc aujourd'hui un StudiVZ français, le StudiQG (pour Quartier Général, enfin je précise, parce que bon, non mais juste comme ça, je dis ça... je dis ça). Donc, même principe, même mise en page, on s'inscrit par université et on peut voir tout ses petits camarades inscrits. On peut aussi inscrire son lycée d'origine et voir le profil de tous ceux qui étaient avec nous en TS2. Ah ! Alain Revival, on lâchera pas l'affaire. Donc, pour ceux que ça intéressent, n'hésitez pas à vous inscrire sur le site. C'est totalement gratuit évidemment (eh oh, on est étudiants, hein, pas des golden parachutés de chez Printemps, de toutes façons, y a pas de StudiQG à Gstaad !) et ça peut permettre de retrouver d'anciennes (ou de nouvelles) connaissances.

Les adresses : www.studiqg.fr (site français)

www.studivz.net (site allemand)

http://www.welt.de/data/2006/12/05/1135944.html (article de Die Welt sur le StudiVZ)

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