Summertime

Eichstätt, Episode IV (The last one)

SS 06, cela aurait pu etre le nom d un agent concurrent de Ethan Hunt ou Jean Dujardin, mais en realite, derriere cette abréviation codée se cache SommerSemester 2006, quatrième et dernier du nom. En effet, depuis que le cloches pascales ont sonné, me voici de retour dans la Universitätstadt Eichstätt. Ce quatrième, et dernier semestre, s'annonce chargé. Pas tant par la masse du travail estudiantin qui m'attends. En effet, une fois passé un exposé sur la théorie de Scott T. Thomas sur la place primordiale de la religion dans les relations internationales (à lire notamment, un passage très intéressant sur le "structural triangle of desire", schématisation politique de la convoitise du "bien" d'autrui), les prochaines échéances n'arriveront qu'en juillet où s'inscriront au programme : les élections brésiliennes (Ronaldinho, champion ou pas ?) puis un autre exposé lourd de sens : L'avenir des relations franco-allemandes.

Mais qui dit été dit soleil. Et qui dit soleil dit chaleur. Et qui dit chaleur, dit sortie et qui dit sortie dit football et qui dit football dit football. Hmm ? Bref, après nos exploits de la Hallen Cup, se présente devant nous la Präsi Cup, le Mont Everest du football eichstättois, la WM bavaroise. Les Buses, tout auréolées de leurs exploits de l'hiver sont pour l'instant en train de faire l'objet de plusieurs OPA et autres fusions-acquisitions amicales et la saison des transferts bat son plein. Résultat, 3 entraînements cette semaine pour se remettre en jambe.

Autre activité de plein temps : la préparation de la 5e année. Pour voir, je me suis inscrit au concours de l'école de journalisme de Strasbourg. N'ayant absolument pas eu le temps pour le préparer, ce sera ce qu'on appelle dans le jargon du "free-style" (terme hérité du groupe finlandais Freesyler, Compil Alaide Cacedédi). Je réviserais juste un peu l'affaire Clearstream, les nouveaux anciens slogans du petit Nicolas, les centrifugeuses en cascade, les 10 semaines de blocage de l'université de Rennes 2, Romano Prodi, Corinne Rey-Bellet, la révolution bleue. Puis suivront de près les inscriptions en Masters dans les différents IEP. Alors, entre Bordeaux, Strasbourg, Lille et Rennes, mon coeur balance, je vous laisse choisir...