Berlin, Berlin

Je sais, ce blog n’est pas bien mis à jour. Mea culpa moi. Je reprends donc le fil de l’histoire, là où je l’avais laissé. Les partiels (à une exception près) du premier semestre sont désormais terminés et se sont grosso modo bien passé. J’ai donc quitté ma Bavière enneigée, avec un nouveau pare-brise à 400 euros payé en cash (guter Parti ?) pour monter vers la capitale. Après cinq heures de route sans encombre (prendre l’A9 direction Nürnberg, suivre jusqu’à Berlin où au Dreieck Funkturm, prendre la direction Wedding. En sortant le l’A100, tourner à gauche vers

la Müllerstrasse

), me voilà à Berlin. Mon appart, ma foi fort confortable, se trouve donc dans un quartier que l’on qualifiera de « populaire », où les kebabs sont si nombreux que les prix descendent jusqu’à 1 euro (Vive l’entrée de

la Turquie

dans le marché commun !). Dès le lendemain, le stage commence. Sur les chapeaux de roues théoriquement puisque Notre Ministre De L’Intérieur Nicolas Sarkozy a planifié sa venue en même temps que la mienne. Malheureusement, celui-ci ayant décidé de ne rester que 10 minutes à l’ambassade, je n’ai pas eu l’honneur de le voir. Ce n’est que partie remise. Je suis donc désormais affecté au pôle « évenementiel » du service de presse et ma mission principale pour l’instant consiste à répertorier tous les évènements franco-allemands qui vont avoir lieu dans les mois à venir. Entre-temps, je m’occupe de faire des revues de presse et quelques autres recherches. Par exemple cette semaine, il me faut être ici tous les matins à 8 heures (lever à 6h45, torture pour un étudiant comme moi) et ce jusqu’à 18 heures (rentrer à 18h45). Sympa, non ? Donc la visite de la ville se concentre principalement sur les week-ends. Après le tour classique (Brandenburger Tor, Unter den Linden, Bundestag, Potsdamer Platz, CheckPoint Charlie, Humboldt Universität…), je me suis même aventuré jusqu’à Potsdam et le parc du château de Sans-Souci (le « Versailles  allemand », quelle bande de copieurs ces allemands). Pour reprendre un avis d’expert, je dirais : « ça doit être très beau en été ». En effet, il faut préciser, que les températures dépassent mollement le 0 degré dans cette belle ville, donc les tentatives de sortie sont rapidement anéanties. J’ai quand même eu le temps de faire quelques sorties cinématographiques en assistant à une séance de

la Berlinale

(El Custodio), puis à une projection de Lemming en présence de Charlotte Rampling et Dominik Moll et à une découverte fabuleuse : le DVD de Der Schuh des Manitu, avec un humour bavarois digne de Les Nuls.

Dernier projet en cours :

la Coupe

du Monde. Je pense que pour être dans la liste des 23, ça va être un peu juste. De savoir si une défaire 2-1 contre

la Slovaquie

vaut mieux qu’une défaite 4-1 contre l’Italie, je ne saurais me prononcer. Mais j’ai lancé ma candidature pour être volontaire pour la compétition. Il m’a été dit que j’avais de « bonnes chances ». A suivre…